Avec le confinement, les actions au bénéfice du public ont été mises en stand-by mais le temps a été mis à profit pour repenser les projets et partenariats ou en penser de nouveaux. Romain, salarié de l’association, nous explique cela.
Une situation inédite pour l’association
La période de confinement, et celle qui s’ensuit jusqu’à fin juillet, constitue normalement pour Mobil’idées une période d’activité particulièrement animée. Le local de Mobil’idées voit normalement sa fréquentation bondir à partir de mi-mars, et de là, la fréquentation du domaine public par les usagers du vélo. Il en est de même pour nos interventions à l’extérieur au bénéfice de larges publics.
Or , cette période de confinement ne nous permet plus ni d’accueillir au sein de nos locaux, ni de conduire des actions « hors les murs » avec nos partenaires et nos publics, ces derniers étant tout bonnement eux aussi confiné.
Il s’agit d’une situation inédite et particulièrement inconfortable pour bon nombre d’associations.
Les sources de financement de l’association impactées elles aussi
Comme chacun sait, nous dépendons en plus ou moins grande partie des financements publics qui nous soutiennent pour conduire des actions qui relèvent de l’intérêt général. La mobilité douce, et le vélo notamment, ainsi que le local-atelier de Mobil’idées, revêt un caractère transversal qui permet à Mobil’idées d’inscrire ses actions dans une pluralité de sources de financement. Toutefois, nous ne serons malheureusement pas en mesure de réaliser l’ensemble de ces actions cette année.
Parallèlement, nous réalisons de nombreuses actions sous forme de prestations, qui elles non plus ne pourront être réalisées, ne pouvant être reportées.
Enfin, certains projets en relations avec d’autres structures ne pourront pas avoir lieu en 2020, tel Psycyclette qui reviendra donc l’année prochaine malgré un trop travail de préparation déjà réalisé.
Du temps d’ingénierie disponible pour penser de nouveaux projets
En revanche, ces temps de confinement nous permettent de consacrer une réflexion approfondie sur les perspectives de développement de l’association, l’émergence de projets impliquant de nouveaux partenariats tant avec les institutions que les acteurs socio-professionels.
– le projet Tandicap va nous permettre d’acquérir très prochainement un tandem Pino Hase pour créer des passerelles entre les adhérents de Mobil’idées et des publics en situation de handicap ;
– la mise en œuvre du programme « Savoir Rouler à vélo » nécessite d’être coordonnée pour favoriser le déploiement de sa mise en œuvre ;
– des outils pour inciter la pratique du vélo loisir sont en construction (partage d’itinéraires et de sorties entre adhérents, référencement de sources, création d’une bibliothèque et d’une cartothèque, formation à des logiciels de cartographie)
– le soutien à l’émergence de projets (déplacements de professionnel de santé à vélo, récupération de déchets avec un vélo cargo, enseignants souhaitant utiliser le vélo comme fil rouge pour aborder plusieurs thématiques du programme de l’Education Nationale, etc.)